Le dimanche, j’aime dormir un peu le matin. Traîner en pyjama. Manger à pas d’heure. Regarder mes poissons dans leur aquarium ou par la fenêtre les pigeons dans l’arbre du voisin.
Parfois, il faut savoir se couper de ce qu’on aime pour mieux l’apprécier par la suite. Et c’est exactement ce que j’ai fait dimanche dernier, figurez-vous !
Mon réveil a sonné à 6h50. J’ai eu toutes les peines du monde à l’éteindre, mes deux mains étant totalement engourdies à cause du fait que je m’étais couchée dessus une bonne partie de la nuit. Est alors venu à mon esprit embué par la fatigue l’idée que les fourmis dans les mains, pour une personne atteinte de mutisme, étaient l’équivalent d’une extinction de voix pour moi.
Quand j’ai enfin réussi à me libérer de l’emprise de ma couette, je me suis souvenu qu’il n’y avait pas un instant à perdre et que le destin m’appelait ! J’ai sauté dans mon plus beau jean et chaussé mes Converse, coiffé mes trois centimètres de cheveux, avalé un petit dèj’ jamais assez copieux et brossé mes dents, évidemment. Passons les détails, j’ai sauté dans la voiture de ma maman qu’elle m’avait gentiment prêtée -Coucou Maman !!- et je me suis mise en route, direction… Paris !!
Paris, sa tour Eiffel, son périphérique, ses parisiens, sa Seine, ses scènes, et… sa journée sans voitures ! Oui, parce que moi, je choisis le jour de la journée sans voiture à Paris pour m’y rendre… en voiture. Normal.
Arrivée Porte de Bagnolet sans encombre, j’en ai fait 3 fois le tour avant de comprendre comment entrer DANS Bagnolet. J’ai cherché le métro une dizaine de minutes -forcément, quand le M de « métro » se confond avec le M du McDo juste à côté…-, puis trouvé une place pour garer mon véhicule en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire. -Pile poil en face d’un tag géant représentant le Petit Prince, pour la beauté du clin d’oeil !- J’ai ensuite sauté dans la première rame de métro qui passait et hop ! En moins de temps qu’il n’en a fallut pour prévenir tout mon staff -mon père, ma mère, mes frères, mes chats et ma vieille voisine- que j’étais bien arrivée à destination, ben… J’étais arrivée à destination.
Là, les choses se sont corsées. Mon sens légendaire de l’orientation a fait que je me suis rendu compte quelques rues plus tard que je n’étais pas partie dans la bonne direction. Mon ami GPS étant de la partie, le problème fut réglé rapidement, et je ne suis même pas arrivée en retard à mon rendez-vous. Mon rendez-vous ? Quel rendez-vous ? Ah ben oui ! Je ne vous l’ai pas dit ! En fait, j’allais à Paris pour une chose très simple : une réunion de préparation pour le concours d’humoristes Le Talent de Ménilmontant ! Car, en effet, j’ai été sélectionnée pour participer à ce concours qui va se tenir en plusieurs étapes à Paris. Tadaaaaaam !! -Oui, j’aurais peut-être dû commencer par cette info…-
La réunion a donc débuté, des questions ont été posées, des informations précisées… Et puis… Nous sommes passés aux photos officielles. Et qui dit photos officielles, dit maquillage. Croyez-le ou non, mais c’est bien la première fois de ma vie que je me bats pour me faire maquiller !! Et non messieurs, ce n’est pas parce que je suis la plus petite du groupe -et la seule provinciale- que je vais me laisser marcher sur les pieds et passer devant dans la file d’attente. Et de m’auto-citer : « En même temps, quand tu t’habilles encore chez Okaïdi, t’as intérêt à l’ouvrir grande, ta gueule, si tu veux qu’on t’entende ! » C’est donc ce que j’ai fait. -Avec le sourire, toujours…-
J’ai ensuite posé comme une pro je pouvais et le photographe a eu l’air satisfait. Puis, passage devant la caméra, pour mon apparition dans le clip promotionnel du concours. -Que l’on se rassure : je n’y chante pas !- Là encore, mon aisance naturelle face à un objectif ne s’est absolument pas vue, et je ne suis pas sûre d’être pressée de voir le résultat…!
Sur ces entrefaites, j’ai pu prendre le chemin du retour, sans trop d’encombres, si ce n’est un périphérique bouché, une pluie battante ou un jambon-beurre franchement pas à la hauteur… Mais heureusement, Hugh Laurie me tenait compagnie et j’ai chanté à tue-tête, en route vers d’autres aventures !
Ah oui ! J’allais presque oublier de vous transmettre une dernière info, et non des moindres ! Je vous donne rendez-vous pour la première étape de ce concours le samedi 16 décembre, à 19h30 pétantes au bar Les Flingueurs à Paris… celui-là même qui m’a accueillie pour ma première scène parisienne en avril dernier, n’est-ce pas formidable ? Je compte sur votre présence… et sur vos votes, bien sûr !! Parlez-en autour de vous ! 😉
Super ma petite Julia ! On va croiser les doigts pour toi !
Merci beaucoup, Catherine ! 😉
Ououh trop bien !
Je note je note, et je fais passer le message, évidemment !
Oh oui ! Super, merci !!! 🙂
yeah!!!nous y serons évidemment!
Mais j’espère bien !! 😉