A une semaine du spectacle, le stress commence à monter. Pourtant, j’ai joué vendredi soir, pour un festival super sympa chez des particuliers qui ouvrent leur jardins aux artistes dans le quartier Bourgogne à Orléans, et ça s’est super bien passé ! Une cinquantaine de spectateurs, des rires, des mots sympas, des « à bientôt ! » lancés à la sortie… Que du bonheur !
Mais ça ne m’a pas empêché de rêver… Je suis une grande rêveuse. Quand je suis éveillée, mais aussi et surtout quand je dors. Je suis même somnambule, et mes rêves, je les vis intensément ! -Je vous ai raconté la fois où j’ai rêvé que je déplaçais une machine à laver dans tous les coins de mon appartement et que je me suis réveillée toute courbaturée de partout ??-
Cette fois, j’étais à la salle où va se jouer mon spectacle, en plein montage de la technique (son et lumières surtout). Fatiguée, je décide d’aller me reposer. C’est qu’elle joue son spectacle dans pas longtemps, la p’tite dame, et qu’elle a besoin d’être en forme ! -Oui, il m’arrive de dormir dans mes rêves… Quelle belle mise en abîme !- Je vais donc m’allonger, l’esprit tranquille. A mon réveil, à 16h, un grand silence règne… Et puis, le doux bruit des ronflements de mon père, qui avait décidé que puisque j’allais dormir, lui aussi se ferait bien une petite sieste, parbleu ! Et comme lui était allé se coucher, tous les autres étaient allés se pieuter ! Et personne n’avait monté la technique !!
Il était 16h, des spectateurs commençaient à arriver. -Pour un spectacle se jouant à 17h, ça colle un peu la pression…- Je prenais alors la décision -contrainte- de jouer a capella. Sans lumières, sans micro. Car je me rendais alors compte que mon micro n’était pas sur place et qu’il était trop tard pour aller le chercher. -Évidemment !- -Sinon, c’était pas drôle !- Au total, je devais recommencer le début de mon spectacle, à cause de retardataires introduits bruyamment et qui se claquaient la bise. -Notamment des potes à moi.- Au total, ils étaient à peine vingt dans le public.
Bref. A chaque fois c’est pareil. Il me reste le rêve où mon pantalon craque sur scène, celui où j’improvise car je n’ai pas terminé d’écrire mon spectacle, celui où ma voix se fait la malle ou encore celui où j’oublie carrément que je joue et fais totalement autre chose !
Un jour, j’aurai des nuits paisibles…
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