Ce week-end a été plutôt occupé, voire même productif ! Avec Mini-Moi, nous nous sommes inscrits à un challenge, sous le nom d’équipe « Les Boulets – mère et fils« , organisé par l’association Bord Cadre, pour lequel nous avons imaginé, tourné, monté un mini-métrage en seulement 1 week-end, d’une durée de 2min, en respectant 3 contraintes imposées -Ben oui, évidemment, sinon ça ne serait pas des contraintes, pffff…- :
« Un, dos, tres, un pasito pa’delante, Maria
Un, dos, tres, un pasito pa’atras ! »
– Ricky Martin
- un personnage
- un objet
- une réplique ou un dialogue
Vendredi, 19h00 : tirage au sort des contraintes…
Nous avons le choix entre 2 « kits » :
- un éternel optimiste
- une louche louche
- « Est-ce que tu peux arrêter de faire des gâteaux, s’il te plait ? »
ou
- un claustrophile
- un objet inconnu
- « Allez gamine, va courir dans ta chambre ! »
Vendredi, 20h00 : Miam + idées de scénarii (débat intense et acharné).
Mini-Moi ne me laisse pas vraiment le choix, et grâce à son air innocent et ses yeux doux, impose les contraintes du kit 2 à notre équipe, composée de lui et de moi. La démocratie ne fait visiblement pas partie de ses priorités. Assez rapidement, tout en dégustant un reste de « gratin dauphinois à ma façon », nous élaborons les grandes lignes de notre scénario.
Courte nuit : les idées se bousculent.
Je n’établis pas de story-board, ou en tout cas, pas sur le papier, mais j’ai déjà une bonne idée de l’enchainement des scènes et une vague notion des plans à caler. Je m’endors sur mes deux oreilles, ce qui n’est vraiment pas facile, puisque mes oreilles se trouvent à deux endroits opposés de ma tête.
Samedi, 6h00 : nuit.
On dort encore, qu’est-ce que tu crois ??
Samedi, 8h30 : tidididiiii tidididiiiiii !!
Debout là-d’daaaaaans !! Petit dèj, toilette, et au boulot, tas de feignasses ! … Bon, ça, c’est ce qui était prévu, mais en vrai, on s’est levé vers 9h… Ce qui n’est pas trop mal pour un samedi !!
Samedi, 10h05 : quand faut y aller, faut y aller.
Début du déménagement, avec 35 minutes de retard, certes, mais dans la bonne humeur ! Déménagement, oui, parce qu’on a décidé de vider complètement ma chambre… C’est d’ailleurs à cette occasion que je me suis rendue compte que 1/ il n’y avait pas tant de moutons que ça sous mon lit et 2/ il y avait quand même pas mal de bord**. Oups.
Samedi, 11h15 : c’est parti !
Début du tournage à proprement parlé. La première scène a du mal à passer, mon acteur est pris par le stress et cale un sourire en coin sur un visage censé être tristoune… Pas grave, on la refait, une fois, deux fois, six fois. La dernière semble pas mal, ça ira !
Samedi, 13h30 : à taaaaaaable !!
Repo/as des guerriers. On en profite pour faire le point sur ce qui reste à faire, pour visionner certains rush et calculer plus précisément le temps que fera chaque plan. On approximatise les choses, mais on sait qu’on ne sera pas large et qu’on a une marge d’erreur d’environ 3 secondes… 2 minutes, c’est 2 minutes !
Samedi, 15h30 : clap de fin.
On a tourné les derniers plans, les derniers raccords, on a refait la première scène qui est nickel maintenant, on se pose quelques minutes, la fatigue commence à se faire sentir. Le titre est trouvé, et coule presque de source pour nous. Je vais bientôt commencer le montage… Il paraît qu’une minute de film se monte en une heure. J’ai pu vérifier cette moyenne plusieurs fois en montant mes propres vidéos –visibles sur ma chaine YouTube-. Et je la vérifierai à nouveau cette fois !
Samedi, 18h30 : fin de montage.
Montage terminé, on a visionné plusieurs fois le résultat, on est fiers. Vraiment. Grow up est notre moment de complicité à nous, notre délire, notre bébé chien. Je transfère le film dans la foulée à l’association Bord Cadre. Miracle de la technologie : ça fonctionne ! Ça y est, on peut commencer à tout re-déménager !
Samedi, 21h20 : j’ai découvert des muscles jusque là inconnus, j’ai mal partout.
Une bonne douche chacun plus tard, on mange enfin, devant une série Netflix dans laquelle des ados rêvent de rencontrer leur auteur de Comic préféré.
Samedi 22h45 : au dodo !
Extinction des feux. On n’en peux plus ! La consigne qu’on s’est mutuellement donné, c’est : demain, méga-grasse-mat’ !!!
Dimanche, 2h00 : la nuit, tous les chats sont gris. Sauf Joe qui est toujours tout noir.
Tout le monde dort, on change d’heure, le micro-ondes ronchonnera pendant quelques jours, le temps que je me décide à le remettre à l’heure.
Dimanche, 12h00, nouvelle heure : Joe est toujours tout noir. Et toujours tout chiant.
Joe le Quichon fait des sauts de cabri sur mon lit depuis presque 20 minutes. Je fais semblant de dormir, mais il n’est pas dupe et vient pousser un miaulement hurlement dans mon oreille gauche. Je fais semblant d’être morte.
Dimanche, 15h00 du matin, nouvelle heure : ça pique.
La tête dans le pâté, on se lève et on prend notre petit déj’ après avoir confondu sachet de croquettes et paquet de céréales. Joe fait la tronche parce qu’il a faim, et que les Chocapic, c’est définitivement pas son truc. Il me regarde en biais. J’ai peur.
Dimanche, 18h00 : les loques sont dans la place.
On se cale devant le PC, toujours en pyjama, pour regarder le live Facebook de l’association qui passe tous les films. Deux heures de projection, quelques coups de cœur, et notre film qui passe, regardé par un peu plus d’une centaine de personnes en même temps. L’émotion est a son comble !
Dimanche, 22h00 : où il est temps de mettre un point final à ce week-end de confinement de malades, saison 1.
On devait se coucher tôt pour assurer dès 8h lundi matin, mais tant pis, on fera une sieste ! Fin du week-end, on a kiffé. Les dents, pipi, et au lit !